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A cause de lui.
12/01/2009 15:30
Je me rends malade. Je comprends pas pourquoi je suis obligée de garder contact avec lui sous prétexte que c'est mature. Peut-être qu'il a des choses à se reprocher pour vouloir encore jouer les bons potes. Peut-être tout bonnement espère-t-il se racheter en restant en bon terme. Mais j'ai plus assez de coeur aujourd'hui pour lui pardonner quoi que ce soit.
Peut-être veut-il tout simplement qu'on reste amis. Mais faut regarder la vérité en face.
Il m'oubliera de toute façon, si ce n'est pas déjà fait d'ailleurs. Faut comprendre. Il m'a fait espérer. Je l'avais bien prévenu que je ne vivrais pas ces trois jours ensemble de la même façon que lui. Peut-être à ce moment là a-t-il sentit ma faiblesse et n'a-t-il pensé qu'à lui. J'ai mot à mot la preuve qu'il m'a fait espérer même s'il ne le voulait pas. Et un "je t'aime" n'est pas dénué de toute promesse ! Je ne sais pas s'il réfléchit vraiment avant d'agir, ou s'il a vraiment pensé à mon bien. La preuve encore qu'il ne me connaît peut-être pas. Ou qu'il s'est moqué de moi.
Je le hais.
Je jubile si j'arrive à lui faire du mal. Je me sens trahie et abusée. Lui parler encore alors qu'il me traite comme une imbécile, je vois pas l'intérêt. Et ça me rend malade. J'en ai parfois des nausées rien qu'en pensant à tout ça. A tout ce qu'il se passe. Psychologiquement, on peut dire que j'encaisse pas, et que j'ai beaucoup de mal à "digérer" un coup pareil. Le voir arborer des mots d'amour pour une autre signifie pour moi qu'il m'a mentit plus que je n'aurais pu le croire. Et ô combien je déteste le mensonge et la manipulation. J'ai l'impression qu'il a joué avec mes sentiments, avec moi toute entière. J'ai tellement mal. Et lui adresser la parole me met dans un tel état ... D'ailleurs je comprends pas encore pourquoi je l'ai encore dans mes contacts msn.
Il m'ignore, j'ai mal. Il ne m'ignore pas, il me fait mal aussi. Et je suis tellement en colère. Je suis tellement triste.
Quand il me parle, je ne sais pas quoi faire. Si je dois lui répondre ou pas. Si je dois répondre plutôt comme ci, ou plutôt comme ça. Mon calvaire commence quand j'allume le pc. Je me dis : "je vais pouvoir parler à telle ou telle personne" en sachant pertinemment qu'au fond de moi, je n'ai envie de parler à personne. Mais rester là immobile à fixer un pseudo, un avatar, un écran vide, ça me rend folle. Alors je fais un tour sur les sites que j'ai l'habitude de fréquenter.
Le forum où il m'avait invité. Le forum où je l'ai invité et où maintenant il tient un rôle important et incontournable. Le site de poésie où il exhibe ses nouveaux poèmes dans lesquels j'ai du mal à saisir un quelconque sens. Ce site. Où j'étale ma vie. Mes diverses boîtes email. Mon Myspace où d'ailleurs il est dans mon top amis, et je ne sais pas quoi faire. Son myspace. Son skyblog. Ses articles. Ses commentaires à elle bien entendu. Son statut. *y pense*
*ouvre son myspace*
*statut : amoureux*
*statut : en couple*
*top amis : -1 place*
*commentaires explicites*
*soupir* *larmes*
*a envie de vomir*
Pourquoi ... ça lui plaît de me faire du mal ? (Foutaises ma vieille, il en a rien à foutre.)
Je le hais. Je n'ai plus envie de le revoir. Je sais qu'à moi ça me fera du mal. Je ne veux plus jamais le revoir. Plus jamais entendre parler de lui. L'annihiler de mon existence. De ma tête.
En y pensant. C'est moi toute entière qui aimerait être annihilée de l'existence des autres. Qu'ils ne me parlent pas. Qu'ils m'aient oublié. Qu'ils ne me voient pas. Ne remarque pas mon absence. J'aimerais disparaître. Ne plus vivre. Mais je ne sais pas si j'ai assez de cran pour m'avaler cette boîte de somnifères que j'ai à portée de main. J'ai fais pleurer ma soeur d'après ce que m'a dit ma mère. Une de ses amies a déjà fait trois tentatives et maintenant sa propre grande soeur lui confie qu'elle rêve de se foutre en l'air. Qu'elle prie presque jour et nuit pour qu'il lui arrive quelque chose et que personne n'ait rien à se reprocher.
Je me sens mal d'avoir pu tomber amoureuse d'un mec pareil. Je me sens sale et complètement bête. Et en colère contre moi-même de lui adresser la parole. Et je crois qu'avec la conversation débile qu'on a eut hier, ça devrait être clair. A ses yeux je ne suis rien de plus qu'une imbécile de qui il s'est bien joué. Et de qui, il est facile de se jouer.
*nausée*
Je le hais.
J'ai fais lire notre conversation, qui est loin d'en être une puisqu'il a fait le con plus qu'autre chose. Comme d'habitude, ces gens ne savent pas quoi dire. Comme je le répète pour les rassurer, il n'y a rien à dire. Il faudrait juste que j'agisse, que je me pende, que je me tue, je ne sais pas ... pourquoi j'hésite.
Il y a tant de jeunes comme moi qui se foutent en l'air. Pourquoi je serais différente ?
Je ne veux plus attendre. Je ne veux plus être déçue. Etre trahie. Etre blessée. Je souffre. J'en ai ma claque. Je veux partir. Dormir. Ne plus jamais me réveiller. Je ne sais pas encore ce qui me retient en cette seconde de me planter un couteau dans la gorge. D'ouvrir la fenêtre et de tomber.
*réfléchis*
Sans doute le pc. *soupir*
Je n'y crois plus. J'ai des rêves. Et en réalité, un seul. Et j'ai comme le sentiment, de par la définition même que l'on peut donner à la vie et à l'être humain, que ça ne sera jamais possible. Cela ne sera jamais possible. Ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui me retient ici au fond ? ... On est jamais aussi seul que dans la douleur. On a beau avoir une famille, des amis, ils ne peuvent vous empêcher de la ressentir.
Je n'ai plus envie de vivre.
Plus jamais.
Et je le hais. Je le hais. De tout mon coeur.
Il me répugne. A me faire du mal. A faire comme s'il me connaissait par coeur alors que ces derniers jours, il m'a montré combien il me jugeait et combien surtout il ne comprenait rien à ce que je pouvais ressentir. Il s'en moque, peut-être même ne m'a-t-il jamais aimé pour pouvoir s'en remettre comme ça. Je le hais. Il se fout de ma gueule. Garde-t-il contact juste pour ne rien se reprocher ? Jusqu'à présent, je n'aurais jamais pu penser que je penserais de lui, autant de choses négatives. Autant de choses qui m'ont l'air de plus en plus vraies.
J'ai envie de me prostituer. Pour plusieurs raisons. L'argent. La facilité apparente. Et ce que j'endure. Cela m'a l'air tellement facile. Me donner à quelqu'un que je n'aime pas me semble beaucoup plus facile. Joindre l'utile à l'agréable, comme ils disent dans le bouquin que je lis en ce moment. L'utile = l'argent. L'agréable : ça ne demande pas beaucoup de temps. Bien que je sais que la majeure partie des filles qui se prostituent vivent un véritable calvaire ... Ce qu'elle vivent ... C'est vraiment l'horreur.
Mais je crois que je préfère vivre en souffrant à cause de moi-même, qu'à cause des autres.
Bref, je me pose énormément de questions ces derniers temps. Une chose est sûre : une fois mes affaires récupérées, je coupe les ponts.
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Commentaire de lunastrelle (12/01/2009 20:03) :
Ca fait drôle de lire ça, j'y enlève le fait de se foutre en
l'air, et ce sont exactement les mêmes mots, les mêmes pensées, que
j'ai eu à l'égard de *****...
La manipulation, une des pires choses qui puisse arriver, on en
tomberait presque dans le piège de faire comme les autres, pour se "venger"
en quelque sorte, et trouver un exutoire assez fort face à la douleur
d'être manipulé...
De toute manière, et je vais être crue, avec tous les mecs on se sent
toujours idiote, con, cruche, plante verte, débile... Ils faut bien
qu'ils gardent une petite supériorité face à nous...
Et leur montrer qu'ils ont raison, ou pire, se mettre dans la tête
qu'ils ont raison, c'est dur à vivre...
Je ne te dirai pas "nan t'es pas conne etc blabla"... Toute façon
tu ne me croiras pas. Je ne te dirai pas "ca va aller mieux", parce que si
c'était le cas pour moi (ou pour quelqu'un d'autre) ça te
rendrait malade, parce que tu souffres, et si ce n'est pas le cas ça
t'écoeurerait que le mensonge soit omniprésent...
Je ne sais pas si ce que je vais dire est intelligent, mais sur le net,
exposer ses tourmentes etc... Ca fait du bien, mais dans ton cas pas
vraiment... Je crois que la personne à qui tu as le plus besoin de parler,
c'est toi même... Et si il y a bien un endroit où "Il" n'est pas
là, c'est dans un journal intime... D'ailleurs où personne
n'est là, à part toi et toi...
Le mien je l'ai arrêté il y a deux ans, si j'ai une bip un
jour très très grave, il n'est pas impossible que je me remette à
écrire dedans...
Bref même si t'as envie de voir personne, ni de parler, je suis là
tout de même... Bisous à toi...
http://lunastrelle.vip-blog.com
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Commentaire de Aud* (16/01/2009 18:36) :
Je ne suis pas très journal intime. Et puis écrire dans un cahier de
brouillon, je ne vois pas vraiment l'utilité. Je préfère me taire dans
ces cas là. Je sais très bien ce que j'ai envie de dire, mais ce
n'est pas en me le disant à moi-même que ça me défoule, au contraire.
J'ai besoin de dire ce que je ressens à quelqu'un ... peu importe
qui ça peut être.
C'est comme les poèmes. Tu écris pour toi, mais tu le publies pour
avoir des avis ou du réconfort. C'est le même principe.
Je n'écris pas seulement pour moi, mais pour laisser une trace.
Y'en a qui baissent les bras et se suicident. Y'en a qui
deviennent complètement fous, se droguent, se posent des questions,
sombrent dans l'alcool ou la dépression ... (Tant de possibilité de
réaction ...)
Si les gens qui viennent ici peuvent voir à travers moi ce qu'ils
peuvent vivre et constatent qu'on peut très bien s'en sortir ...
Je trouverais ça génial. J'ai déjà reçu des emails encourageants. Et
je suis contente d'aider en même temps que de m'aider moi.
J'aimerais bien tomber sur des blogs un peu plus dans ce style. Parce
que des fois j'ai besoin qu'on me dise que je ne suis pas folle.
Qu'on a pensé avec honte aux mêmes choses que moi, mais qu'on
s'en est sortis. Que quelqu'un me raconte qu'il souffre mais
qu'il est toujours là et que finalement tout ira mieux.
J'ai eu la chance de rencontrer une personne qui a vécu beaucoup de
choses en commun avec moi. Le fait qu'on en ait parlé, ça m'a
vraiment fait du bien. J'avais enfin trouvé quelqu'un qui me
comprenait totalement. Et juste à cause de ça, ça me remontait
considérablement le moral.
Donc voilà ... Après, qui vient sur ce blog, et qui ne vient pas, ça ne me
regarde pas. Juste je ne suis pas là pour qu'on vienne me chercher des
noises. Si ça plaît pas, on ferme le blog, on ignore.
N'importe qui d'assez mature sait qu'on évolue avec le temps
et qu'on peut revenir ce qu'on a dit ou pensé à un moment de sa
vie. Donc je pense qu'il faut juste vivre sa vie et ne pas
s'occuper des gens qui nous ennuient. De toute façon je ne cite
personne. Alors ça ne nuit pas vraiment à quelqu'un. C'est juste
un instant T de ma vie, et je peux le voir différemment un peu plus tard
avec du recul.
Merci pour ton message en tout cas et de me soutenir.
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Je pensais pas ...
08/01/2009 13:55
Je pensais pas que ça m'arriverait à nouveau.
Je suis totalement déboussolée. Je ne sais plus quoi faire.
J'aime manger. Mais là ... Je n'ai plus faim. Je ne mange plus. J'avale n'importe quoi quand je veux me donner bonne conscience, et ça ne dépasse pas le stade d'un milkshake au milieu de l'après midi.
L'anorexie c'est loin derrière moi. Je crois. Cela doit être un coup de déprime passager. Cela va faire 4 jours que je n'ai pas encore pris un repas normal. Mon frigo est vide depuis que je suis revenue dans ma prison. J'ai pas envie d'aller faire les courses. Je ne saurais pas quoi acheter. Je n'ai pas faim.
Mon nouveau porte-bonheur est une boîte de somnifères. Vous savez, je vous en ai déjà parlé de cette boîte là. Il en reste 20 dedans. Je ne sais pas combien de temps ça me ferait dormir si je les avalais. J'aime sentir la boîte contre ma poitrine, je ne sais pas, ça doit être psychologique, mais ça me rassure. J'ai pleuré pratiquement toute la nuit, j'ai parlé avec plein de gens. Je me rend compte à quel point j'ai pas du tout confiance en moi et combien, je n'ai plus confiance en rien et en personne.
On a été au cinéma hier, avec des amis. J'ai pleuré devant le film parce que forcément, les histoires de couples même impossible, ça finit toujours bien. J'essaye de sortir tous les soirs, dans des bars ou autres avec ceux qui voudront bien me tenir compagnie pour me changer les idées. J'ai goûté à ma première vraie bière. C'était drôle, mais comme mon sommeil est incomplet ces derniers temps, j'ai eu une crise d'euphorie. Cela fait du bien. Sauf quand tu rentres.
T'as tes 4 murs, et ton pc. Je déprime.
Je me sens super mal. Je crois que même si j'ai beaucoup souffert par le passé, j'ai jamais autant prié pour mourir. Je ne pense pas que je ferais quelque chose, je n'ai pas assez de courage. Mais il est clair que depuis mon anorexie, je me laisse vivre. Et depuis peu, je ne crois plus en rien. J'ai mes rêves de gamines dans la poche. Je les serre dans ma main, tellement fort, à les briser comme du verre, à m'y blesser la main plutôt que le coeur. Encore.
J'aimerais qu'on me l'arrache. Qu'on me mette en pause. Ce n'est pas bon d'avoir des pensées comme j'ai en ce moment. Je rêve de passer sous un camion, de tomber dans le coma. Je rêve que quand je rentre le soir et que je suis toute seule dans la rue, je rêve qu'un pauvre homme un peu drogué me défigure, me tue. Je rêve de perdre connaissance et de finir sur les rails du métro ...
Je me sens tellement seule. Tellement isolée. J'ai envie de voir ma mère et de lui demander pourquoi tout est si difficile. Mais ma mère est humaine. Elle ne me consolerait pas comme j'en ai besoin. Pareil pour mes amis. Ils me secouent avec de belles paroles. Mais je n'y crois plus. On dit tous la même chose pour se rassurer. Je sais très bien ce que je vaux. Et je sais très bien que ça ne changera jamais. Je passe tellement de temps à me prendre la tête que je vieillirais avant tout le monde. Je ne veux plus vivre.
J'ai pas vécu autant de choses difficiles que d'autres personnes, y'en a qui meurent en ayant souhaité avoir un peu plus de temps ... Moi je suis faible, je l'ai toujours été. Moi je creuse, parce qu'il en faut bien des gens pour creuser. Il faut bien qu'il y ait sur cette planète, des filles aussi connes que moi. Je suis une plante verte. Mais là, j'ai besoin d'un "boum". D'une explosion. De fermer les yeux et de m'endormir. De ne plus jamais me réveiller.
Car là, je ne vis pas.
Je survis. Et je ne sais pas comment on fait pour être heureux tout seul.
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Commentaire de Eliawe (17/01/2009 05:20) :
"Moi je creuse, parce qu'il en faut bien des gens pour creuser."
Ceux qui creusent ne sont pas ceux qu'on enterre. Pas dans ces
trous-là en tous cas.
(Normalement.)
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Commentaire de Aud* (17/01/2009 13:47) :
C'est vrai ... C'est une façon rassurante de voir les choses ^^.
Merci Eliawe.
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Journée de merde ... je te déteste.
29/06/2008 01:22
Que dois-je faire ?
"Oui je suis jalouse. Et surtout d'elle, parce que je ne vois qu'elle comme danger. Je l'aime bien mais pas assez pour accepter qu'elle tourne autour de toi. Pourtant voilà ... Je sais que tu m'aimes ... Je ne vois même pas pourquoi je m'emballe pour rien justement."
J'aurais aimé qu'il comprenne ça. Qu'il oublie tout le reste. Qu'il enregistre juste ça.
Je ne sais pas où j'en suis.
Une amie m'a dit que c'était normal de déprimer en ce moment. Qu'à elle aussi, et à beaucoup d'autres, c'était en train d'arriver. Tout ça parce qu'on est tranquille chez papa-maman et qu'on ne bouge pas ... qu'on ne voit personne ... que nos amis sont loin, qu'on a pas vraiment de choses à faire ... surtout ça : que les gens avec qui on aime passer du temps se remplacent par une absence ou un écran d'ordinateur. J'ai encore eu l'exemple hier ... un ami avait rdv avec des anciens potes de sa promo. Il s'est fait planté par tout le monde dans l'après-midi. Résultat : il est resté chez lui, devant son pc ... à s'ennuyer ... parce qu'il avait pas d'autre chose à faire, et parce qu'il faisait trop chaud dehors ... il n'avait plus envie de sortir. Il n'avait pas envie de sortir ... comme moi.
Rien ne remplace le contact humain.
Je suis en manque.
J'aimerais retourner en arrière, me retrouver à la fac. J'aimerais m'ennuyer à mes cours et supplier le week end d'être déjà là. J'aimerais discuter discrètement avec mes amies de leurs histoires de coeur au bout milieu d'un cours de grammaire ... des derniers potins ... de ce qu'il se passe dans la classe ... de rigoler aussi ... de rigoler.
De se monter la tête et de partir dans des délires absolument stupides. De boire un peu, et de rigoler pour rien ... De sortir le soir avec tout le monde, de bouffer à un Kebab, d'aller au cinéma, d'aller chez untel ... de ne pas rentrer ... on s'en fout de demain ... On profite ! C'est ça que je veux retrouver ... C'est ça que je n'ai pas. Et que je n'aurais peut-être plus.
Et je suis fatiguée ! Fatiguée d'être comme ça. Dans cet état de léthargie ... à attendre que quelqu'un vienne ! Et quand quelqu'un ose venir, faut soit que je m'invente une bonne humeur, soit que je me plaigne ... Et j'en ai marre ... ça suffit ... On est bon qu'à pleurer ensemble par l'intermédiaire d'un clavier ... on ne se parle même pas autrement pour certains ! On tourne en rond ... pendant des heures ... on se parle ... et puis on pleure !
#"T'arrête pas d'être inquiète, t'es malheureuse, t'as pas confiance en toi ..."
>"Tu penses que c'est vrai ?"
>"Aud, je te connaissais pas avant, mais y'a du vrai dans tout ça ... J'espère pour toi que ce n'est qu'une mauvaise passe, et que ça passera vite ..."
>"J'espère aussi."
Je veux mes amis.
Je veux passer du temps avec ceux que j'aime et faire plein de choses.
Mais apparemment c'est pas possible. Y'a une chose que j'ai : le temps.
Une autre que je n'ai pas : le pouvoir d'en donner aux autres.
Et pour leur donner envie, s'ils ne sont pas motivés à se bouger c'est peine perdue.
Et même quand on se voit ... Qu'est-ce qu'on a à nous dire ?
Là ? ... On fait rien ... Est-ce qu'on trouvera vraiment des choses à faire ensemble ?
J'ai peur.
Je ne veux pas faire de vous mes compagnons de silence.
Autre chose.
L'amour est un beau mot qu'on a posé comme ça sur quelque chose qu'on ne pouvait pas expliquer rationnellement pour exprimer un lien particulier entre deux personnes. On lui a donné des règles, une sorte d'étiquette ... parce que c'est la mode de donner des règles à tout ... mais aujourd'hui est-ce que quelqu'un peut vraiment dire ce que c'est ?
Je suis déçue. Je pensais connaître mieux que ça celui que j'aime. Des questions à la con. Des questions où je n'hésitais pas vraiment. Je n'ai peut-être pas assez réfléchis. En même temps, je devrais pas m'en faire. Ce devait être juste marrant. Pourquoi en faire une montagne ? C'est pas comme si j'aimais ... un inconnu ?
Je suis triste.
J'aimerais que ça change.
Mais est-ce vraiment possible ?
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Commentaire de Mélina (02/07/2008 16:45) :
Ma niniiiite é___è... Je reste sur mes positions, ça va s'arranger u.u
tu verras, ça ira mieux...
Moi je te soutiens =D Pis ça ira mieux lundi, j'te ferais manger ces
crêpes, ça te fera du bien...
"Mélina, votre mission, si vous l'acceptez, remonter le moral de
Audrey.
-Chef, oui, chef !"
^^
http://twiligh-children.forumr.net
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Commentaire de lunastrelle (03/07/2008 12:46) :
Ma niiiii...
Nééé, moi aussi j'ai envie de te voir, mais à chaque fois tu ne peux
pas où y a un obstacle :(...
Pour ces histoires de coeur j'ai fait une croix dessus, l'amour
devrait pas faire souffrir autant...
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Commentaire de camillus (03/07/2008 21:50) :
ce sont les mauvaises passes qui nous font encore plus profiter des bons
moments... sinon comment saurait-on que c'en est un...comment
saurait-on qu'en ce moment on vit un moment de pure joie...de pur
bonheur?!
Les couples sans enguelades ce n'est pas ce que j'appelle des
couples... donc ne t'en fais pas mon pitit coeur... ma dragounette
adorée :P
Pour les amis... ma foi... joker?! ;)
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Commentaire de Aud* (05/07/2008 13:57) :
Si je m'attendais à ça ... Ma Mélina ^^ ! On va manger des crêpes, et
le midi on mangera chinois ... et puis se retrouver ... ça sera génial !
Justine, j'espère qu'on se verra avant que j'aille à Lyon
... on s'arrangera ma fois ... c'est vrai qu'à chaque fois
y'a un pépin ... mais bon ... Camille ... voyons "dragounette" je
t'ai toujours dit : pas en public ^^ ! Ton message me fait plaisir ^^.
Bisous !
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Commentaire de Ronron (12/07/2008 16:54) :
La solitude n'est pas le pire des maux. C'est l'ennuie qui
le créé et qui fait voir l'absurdité de l'existence et qui nous
force à réfléchir, à penser à nos problèmes, à nos doutes, à nos
angoisses.
Je te connais pas vraiment, mais j'en ai passé, des étés, des
vacances, comme ça, comme toi, à m'ennuyer et à penser. Trop penser.
Si le peuple réclame du pain et des jeux, ce n'est pas pour rien.
C'est que l'Homme en a besoin. Alors bon...le seul truc que tu as
à faire est pas des moindres, je sais, c'est te forcer à sortir, à te
promener, lire, regarder des films et si miracle il y a...voir du monde.
Je te souhaite en tout cas bon courage et du rire futur à foison.
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Commentaire de Aud* (13/07/2008 15:06) :
Merci Ronron =)
Tu as sûrement raison. Maintenant ça va mieux mais je crois que
c'était le temps de s'habituer. Gros bisous !
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Le ridicule.
30/05/2008 00:10
Le ridicule, il nous bouffe jusqu'à la racine, et l'horreur de son impact est encore plus grand quand ce sont des gens que l'on aime qui nous regardent.
J'ai trop mangé aujourd'hui. Tout et n'importe quoi. Juste parce que je m'ennuyais ou que je savais qu'il ne fallait pas que je mange. Maintenant je suis malade, du moins j'espère que ça n'est pas le cas, je m'ennuierais vraiment trop sinon. J'ai essayé une jupe tout à l'heure, vraiment par hasard ... d'accord ... j'avoue ... c'est du 36. Une robe que je me suis achetée quand j'étais anorexique. Mais je l'aime beaucoup, elle est très belle. Je ne l'avais pas essayé depuis que j'ai repris du poids.
Ces derniers temps, je mange sans vraiment me préoccuper de quand et comment ... Je suis sûre que j'ai grossis. Je le sens. Et ça se voit aussi. J'aimerais bien monter sur la balance, mais mon premier réflexe est de m'en mettre plein l'estomac dès le réveil. J'oublie. Mais demain je vais me peser.
J'ai l'impression qu'un autre problème est en train de provoquer tout ça. Il n'est pas extérieur. Si ma précédente anorexie était dûe à la peur et au dégoût vis à vis de la sexualité et de la peur du regard des autres, aujourd'hui je crois qu'elle est en train de se remettre en marche pour me dire ... pour me dire quoi ? Rien ... Mais tout ça viendrait sûrement du fait que je me sens incapable. Faible, stupide et incapable. A une échelle tellement ...
*soupir*
Mon désir d'être parfaite et irréprochable me pousse à être dans mes actes et paroles tout à fait le contraire. Et mes pensées sont désordonnées. Il est vrai que si je devais redevenir anorexique, je serais disciplinée. Les gens disent : c'est pas bien et tout ...
C'est vrai c'est pas bien. C'est même horrible. Je n'aimerais pas y retourner.
Mais quand j'y étais, j'y ai appris l'auto-discipline. Extrême. Mais efficace. Je me sentais forte parce que j'arrivais à aller là où personne autour de moi ne pouvait aller. Quand mes amis me disaient : regarde comme [il] a maigrit !
Autant ça me pinçait le coeur, autour j'étais horriblement jalouse. Mais au fond de moi quelque chose me poussait à sourire et à rester sereine, parce que peu importe à quel point les autres pouvaient maigrir, je les surpassais en quantité et en temps.
Je crois que j'ai perdu mes repères. Le psy ne m'a pas aidé à m'en sortir. Elle me faisait dire dix mille fois les mêmes choses et m'interrompais pour me dire que notre entrevue était terminée, ou quand je gardais trop longtemps le silence elle me disait juste : oui ? Reparlez moi de cette période là où ... où ...
Vraiment minable. Je ne la recommande à personne. Elle ne m'a pas aidé à comprendre. Elle ne m'a pas fait réfléchir, elle ne m'a pas guidé. C'était presque pareil que l'infirmière du lycée, qui niait de bout en bout et me laissait juste entrer, avoir un lit, une tisane et un cachet sans me poser de question quand je venais la voir, en pleurs la majeure partie du temps. Il m'arrivait de passer mes 4 ou 5 heures quotidiennes dans un de ces lits blancs, confortable où je m'endormais, pleurais ou me reposais, exténuée, dans une petite salle vide, bien éclairée mais où tout était doux, et où le silence m'était extrêmement bénéfique.
J'ai dû réfléchir, me motiver, et m'en sortir toute seule. En décidant. En classant ce qui était réellement important et vital, et ce qui ne l'était pas. Et pour quelqu'un d'emprisonné dedans, ça met longtemps pour se rendre compte et changer ... changer ... je crois que je suis partie du mauvais pied, ce qui est moins évidant maintenant c'est de se remettre dans le bon chemin. De prendre de bonnes habitudes.
Demain je me pèse et je ferais plus attention sans pour autant me transformer en yoyo, ou retomber.
Fin des blabla.
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Commentaire de lunastrelle (02/06/2008 20:19) :
Plus on tente de se maîtriser, plus tout nous échappe... Maintenant je ne
cherche plus à décider de trop pour moi, mais encore faut-il savoir décider
dans la justesse, et ça c'est pas évident non plus...
Nous sommes maitres de notre destin sans l'être...
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Commentaire de Aud* (02/06/2008 21:58) :
Oui en général ... Merci Juju pour ton passage. Je pense que même si tout
nous échappe, il ne faut pas perdre de vue où l'on va et où on ne veut
pas aller justement. Bisous !
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Je crois que c'est ça.
05/05/2008 21:20
J'ai encore perdu ! 3kg en deux jours ... très fatiguée et des étourdissements, alors que je mange bien. J'ai remarqué que j'ai pris une sorte de nouveau réflexe qu'il va falloir que je perde le plus rapidement possible.
Je me gave de médicaments.
Des médicaments qui à la longue vont avoir des conséquences peut-être dangereuses. Je ne sais pas vraiment. C'est un nouvel automatisme, dès que je pleure un peu, ou dès que j'ai la sensation d'avoir mal au crâne, il faut que je prenne un truc toutes les 4h.
Je ne sais pas d'où ça vient, cette nouvelle habitude. Mais bon, maintenant que je l'ai remarqué, je vais la perdre. Je sais aussi qu'en ce moment je me pose de plus en plus de questions sur mon cerveau. Je ne sais jamais rien. Bref ... celui-là c'est un complexe un peu bizarre ...
L'envie de supprimer ce blog m'a tenaillé. Depuis un moment je ne m'en occupais plus, et à dire vrai, j'avais l'impression de ... que tout ce que je raconte ici c'était vraiment "à moi". Il va falloir que je relise certains dossiers que j'avais tenu il y a quelques temps déjà sur l'anorexie.
Peut-être vais-je comprendre de nouvelles choses, et j'aimerais me persuader que je ne suis pas en train de retomber là dedans. Parce que je ne veux pas replonger. Je sais que ça ferait du mal à certaines personnes autour de moi, et aussi parce que c'était vraiment l'enfer. Peut-être même pire. Se détruire de cette manière ... c'est vraiment horrible.
Et pourtant je comprends tous ceux et toutes celles qui régressent. Je comprends que cette impression de pouvoir tout contrôler, de s'approcher pas à pas de ce qui nous donne le sentiment de pureté et de perfection, tenaille. Bien sûr je parle de celle qui tombent réellement malades. Pas celle qui font une apologie de la maigreur !
Ces filles là sont cinglées ... on fait ce qu'on veut de notre corps, mais on n'a pas à en faire une mode, à embarquer des gens là dedans en leur racontant des salades et leur faire croire que c'est le meilleur truc au monde ! C'est contre la loi de mettre en danger la santé des autres. Mais si ça les excite tant que ça ...
Je sais qu'un tas d'os, ce n'est pas beau. Ce n'est pas sexy. Un mec ça l'intéresse pas de jouer aux osselets ... enfin, dans la plupart des cas. Si on a des complexes, vaut mieux faire un peu de piscine une fois par semaine ... d'accord c'est pas vraiment pratique parfois, mais c'est le sport idéal. Il muscle tout le corps, il élimine, et c'est très bon pour les articulations ! D'ailleurs celles qui mettent des talons hauts et qui ne veulent pas avoir de problèmes de genoux quand elles seront un peu plus vieilles devraient y penser ...
Bon, j'ai encore un petit creux à dire vrai. Un peu de gourmandise ! Mais ça ne me fait pas de mal. Je pense que le poids que j'ai maintenant est pas mal, et qu'un kilo en plus serait même pas moche ...
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