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Tout s'arrête là.
26/01/2009 19:28
J'ai fais une erreur. Plein d'erreurs.
On a tous besoin de se confier à quelqu'un. Une oreille attentive, qui ne nous jugera pas et qui saura nous comprendre. On s'en sort tous un jour. Si on le veut. Dans ce cas là, j'espère qu'il y aura toujours quelqu'un pour ces personnes, pour nous, et nous prendre la main. Se relever seul est parfois trop difficile. Ceux qui y arrivent en viennent parfois à mépriser les autres. Tout simplement parce que ce qui nous a le plus blessé et que personne n'était là quand on a voulu se relever. Il ne reste en nous que cette sorte de fierté d'être allé là où personne autour de nous ne pouvait descendre, et de s'en être sortit seul, ce que d'autres ne savent pas faire.
Je pars d'ici, mais ça m'a fait du bien d'écrire sur tout ça. Aujourd'hui en toute honnêteté, ça ne va pas fort. Mais j'ai su construire un endroit secret, bien protégé, pour pouvoir continuer d'écrire et me déverser par écrit plutôt que vers mes amis. J'ai donné la clef à quelques personnes, qu'ils sachent comment je vais, uniquement parce que je ne compte plus en parler. Je garde ce blog privé, pour plusieurs raisons, mais la plus importante, de ne plus parler comme une anonyme. Je vous ai livré beaucoup de ma personne à travers mes articles, mais jamais assez pour que vous sachiez vraiment qui je suis. Et à dire vrai, parfois il faut savoir prendre des choses sur soi, et éviter d'en parler à tout vent. Ou savoir mettre une serrure quand il faut que cela reste "privé".
Je vous envoie des bisous. Bonne continuation.
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Je ne devrais pas.
26/01/2009 17:02
Je n'aurais pas dû étaler ma vie ainsi. Ce blog je l'avais créé dans le but de partager mon expérience vis à vis de l'anorexie. Il faut que les gens sachent que même si on suit une thérapie que ce soit chez un nutritionniste et un psychologue ou autre, quand on déprime, comme beaucoup de personnes, on se laisse un peu entraîné par nous même là dedans à nouveau.
Mais ce dans un court labs de temps heureusement.
J'ai fait confiance à des gens que j'estimais. Je pensais qu'en leur parlant ça irait mieux. Mon humeur était changeante, j'ai joué rapidement au jeu de faire la fille pour qui tout va bien. Je croyais que ça arrangerait beaucoup de choses.
J'ai l'impression de me retrouver quelques années en arrière, où tout le monde m'a tourné le dos, par ennui, et par faiblesse de me savoir dans un état pareil et d'en souffrir. Et où j'ai tourné le dos au peu de personnes qui s'accrochaient à moi, parce que, avouons le, ils étaient les seuls à bien vouloir me parler, m'écouter, me soutenir ... ils subissaient les moqueries et les remarques désobligeantes de la part des autres, ils étaient exclus peu à peu eux aussi, et je sais qu'au fond ils en souffraient. Je ne peux pas demander à des gens de rester avec moi. Il vaut parfois mieux les repousser dans leur propre intérêt. Et puis, tout seul, un jour ... On se fait une raison à tout.
J'ai décidé de disparaître. De ne plus rien leur dire. De disparaître. Je les ennuie. Ils ne s'inquiètent pas pour moi. Ils ont bien raison au fond. Peut-être que comme hier, recroquevillée dans ma chambre, la tête contre le sol, je trouverais une solution. Je ne peux pas demander au monde de se libérer pour moi. Je ne peux pas non plus impliquer les personnes qui restent avec moi par inquiétude. Cela ne marche pas comme ça.
Puisque je me plains de trop, puisque je parle trop, il faut se taire maintenant. Forcément, un jour ça ira mieux. Là ... Je me sens mal. A chaque fois qu'on me demande si ça va, je réponds : "je vais bien". Je n'arrive pas à m'en empêcher, et puis, c'est mieux de répondre ça.
J'ai décidé d'en terminer aujourd'hui avec ce blog. Lambeaux, les ruines du silence. J'aime beaucoup ce nom. Un peu long mais à l'origine, il aurait dû être un titre de poème. Ce qu'il m'arrive en ce moment n'a plus grand chose à voir avec l'anorexie. Je suis guérie de ça. Si je me détruis à l'avenir, ça sera inconsciemment. Parce que je n'aurais réellement pas faim, et non pas parce que je voudrais maigrir et atteindre un idéal totalement impossible sans s'arracher les os. Je ne sais pas si je rends la différence assez perceptible.
Je remercie tous ceux qui passent par ici, ceux qui ont pris le temps de me lire et de me laisser quelques commentaires, et encore plus les gens que je ne connais pas et qui m'ont envoyé de si gentils messages. Sachez que ça m'a réellement touché et que ça m'a fait plaisir d'avoir pu peut-être en aider certain à comprendre comment un jour on se trouve là dedans sans vraiment savoir ce qu'il se passe.
J'espère que vous êtes, et serez heureux. Si ce n'est pas le cas, courage ! Sachez trouver les personnes qui ne vous jugeront pas. Ce sont sans doute les meilleurs alliés qu'on puisse avoir pour se sortir de n'importe quoi.
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Soupir
18/01/2009 14:45
Je crois que je suis guérie. Peut-être fallait-il juste que je lui parle et que je me déverse. Je suis ... libre maintenant ?
Commentaire de bellisima-veronika (29/01/2009 22:16) :
je suis contente pour toi,car je connais bien cette maladie..bonne
nuit..belli
http://bellisima.vip-blog.com
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Commentaire de lambeaux-les-ruines-du-silence (31/01/2009 23:50) :
Merci belli, c'est gentil d'avoir pris un peu de temps pour
passer ici. Je te souhaite bon courage !
Bisous
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Fatiguée
17/01/2009 21:15
S'il y a bien une chose que je ne supporte pas : c'est le mensonge et la trahison. La deuxième qui vient ensuite, c'est l'acharnement, la manipulation ... mais surtout l'orgueil. Je suis fatigué de l'attitude de certains. Qu'ils vivent leur vie et me laissent vivre la mienne, dans la paix, la sérénité, et le bonheur naissant. Surtout que la majeure partie de ces personnes se passent très bien de moi, et sont bien tranquilles et bien heureux. J'ai demandé aux gens d'être clairs, j'ai eu la réponse que j'attendais, et que j'ai pourtant dû mendier. Il est normal que je prenne des "vacances" pour être toute seule et me ressourcer. En toute liberté. Si ça vexe quelqu'un, est-ce ma faute ?
Je pensais pouvoir respirer enfin l'air libre de la liberté, reconstruire ma petite vie dans la tranquillité et l'insouciance, me faire des nouveaux amis, renouer avec mes anciens amis, les revoir, sortir de ma prison, vivre, loin de tout, et surtout ne pas avoir ces personnes que je fuis dans les pattes pour me pourrir l'ambiance. S'ils ne sont pas calmés, c'est pas mon problème. Mais j'ai bien l'impression que y'en a qui se sont prédestinés eux-même à me chercher des noises.
*soupir* Enfin bon ... Tant pis pour eux. Je suis contente de ce que je vis. Tant qu'on me prend pas la tête.
Commentaire de lunastrelle (23/01/2009 21:05) :
Cool, le plus important est de penser par toi même, tout en étant attentive
(seulement attentive, et pas dépendante) de l'avis des autres...
Je ne connais pas de recettes miracles pour éviter les gens qui nous
ennuient, on va dire que ça fait partie du décor et qu'au final
c'est pas si important...
Humeur philosophe ce soir
bisous ninite!
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Commentaire de Aud* (25/01/2009 18:09) :
Tu as bien raison, merci Juju !
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Life goes on.
16/01/2009 02:11
Peut-être me suis-je un peu trop emportée ces derniers temps. J'ai des envies assez inexpliquées. Sans doute est-ce le nouveau tournant dans ma vie. Celui que j'attendais sans le vouloir. Je me force sûrement un peu dans mes démarches pour provoquer un changement radical. Mais ... J'ai le coeur en chute libre. Et heureux. Bizarre non ?
"Dans un puits sans fond, et dans une nuit sans fin". Hmm ... C'est exactement ça. Sauf que ... Je suis sûre de voir le ciel et le soleil, en levant les yeux. J'aime cette agonie silencieuse. Elle est apaisante.
Je pleure encore parfois. Pas à cause de ce que l'on pourrait croire. Je ne sais pas s'il serait correct de dire que je suis malheureuse. Parce qu'au fond, je ne le suis pas. Je souffre encore un peu. Mais encore et toujours, c'est parce que je me sens trahie. Et sans doute peut-être parce que j'ai encore peur de l'être encore à l'avenir.
S'il ne me l'avait pas dit avec le sourire, peut-être lui aurais-je tout pardonné. Enfin ... Peut-être. Puisque ce n'est pas arrivé, je ne peux pas savoir. Guérie ? Pas encore tout à fait. Je sais ce qu'il me reste à faire. Ce que j'ai fait, peut-être aurais-je dû le faire plus tôt. Mais je pense au contraire qu'il me fallait vivre ça et que j'ai agis à temps, comme il le fallait. Et le mieux dans tout ça, c'est que je ne me sens pas coupable. Au contraire.
J'ai rencontré des personnes formidables. Je découvre de plus en plus de choses. J'ai des envies que je compte bien assouvir. J'ai des projets. Des choses que j'aimerais faire. On verra bien si c'est possible. Besoin de neuf, encore et toujours. C'est ma façon à moi de tourner la page.
Certains n'approuvent pas ma méthode. Je me demande un peu pourquoi exactement. Parce qu'elle n'est pas du tout radicale et si démesurée que ça. Ils disent que c'est immature et inutile. Moi je me dis simplement qu'on est des personnes différentes, avec une sensibilité différente, et qu'on a chacun sa méthode pour se reconstruire après une période difficile. Qu'on a tous besoin de temps, plus ou moins en tout cas. Et qu'on ne vit pas les choses de la même façon selon notre vécu et/ou notre caractère.
Donc ... S'il fallait choisir entre une opinion et une autre, je préfère être immature et faire des choses "inutiles". Après tout, je me sens mieux. C'est le principal. Peu importe le chemin pris pour y arriver. Sans doute même ai-je pris un raccourci. Ce qu'il va se passer maintenant ? On verra bien.
Je suis en chute libre. Et terriblement bien.
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