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Les murs en éclats de lune bleue ... Le tombeau de mes murmures ...
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Les murs en éclats de lune bleue ... Le tombeau de mes murmures ...

VIP-Blog de lambeaux-les-ruines-du-silence
  • 31 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 18/01/2008 17:41
    Modifié : 26/01/2009 19:28

    Fille (18 ans)
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    Se scarifier.

    19/01/2008 16:39

    Se scarifier.


    On peut ne pas comprendre.

    Pour ma part, je sais que ce qu'on pouvait me dire, je n'en avais rien à faire. Ou presque.

    « C'est la preuve que t'es faible ! »

    « Si tu recommences, c'est plus la peine, je ne te parlerais plus »


    Tu souris. Ils ne comprennent pas. Tu as un peu peur d'être seule, alors tu leur promets que tu ne le feras plus. Ou tu prétextes « je sais pas ce qui m'a prit », « j'ai pas eu conscience de ce que je faisais » et dans le pire des cas, tu avoues : « mais je me sentais pas bien, j'avais besoin de le faire ! ».


    Et toujours cette phrase, à moitié vraie, à moitié fausse : « je suis désolée ».

    Parfois les regrets sincères. Parfois un peu de rancune.


    « Pourquoi ils ne comprennent pas ? A moi, ça m'a fait du bien ... »

    Quand on pense être au fond, qu'en a-t-on à faire d'être faible ? On l'est. On ne se l'avoue pas, mais c'est une évidence. Parfois même, on se sent plus fort, parce que personne autour de nous ne le fais. Personne ne souffre comme nous. On se sent unique. Et parfois même plus fort d'oser.


    Je me rappelle maintenant.


    Le sentiment d'avoir envie de me vider. De vomir ce trop plein de vie. De me dire : tu seras plus belle, tu seras plus belle ! De voir mes os saillants ...


    De me trancher la peau.


    Mais voilà, d'avoir peur aussi. De ne plus se sentir capable de continuer. De ne plus avoir envie de vivre cette guerre.

    Je n'ai plus envie. Le vide. Les larmes. La fatigue. Le désespoir. La mort ...


    Se la souhaiter.

    La supplier.


    Se lacerer les bras en sachant que ça ne suffit pas. C'est marrant ... sur le coup tu ne sens rien ... alors tu tranches, tu repasses dessus, tu fais des croix ... avec un cuter, on dirait que tu as des milliers d'aiguilles dans la peau ... cela t'a demandé de la haine, et une certaine force que tu puises en toi sans savoir qu'elle n'est jamais tarrie. Vide, larmes aux joues, larmes de colère, de haine, de tristesse, de rancoeur, de dégoût ... la douleur. Enfin.


    Cela te démange, te brûle ... saigne un peu. Tu admires. Que c'est apaisant ! Voir ton mal extériorisé, voir ton mal intérieur. Le voir !


    C'était ça l'important. Puis les plaies refermées, tu passes un long doigt blanchâtre et décharné sur des marques fines et brunes ... et quand la haine, la douleur, ou tout autre sentiment dépressiable te prend, tu repasses par dessus une lame droite et froide. Tu ne t'arrêtes plus.


    C'est un peu comme une drogue. C'est un peu vouloir que ça se voit. C'est un peu se dire : « vois comme tu souffres ! Voyez tous comme je souffre ! ». Mais vu qu'on le sait, on y pense pas vraiment. Tout ce qu'on sait c'est que ça fait du bien. C'est une sorte d'échapatoire. Et puis on a un peu honte. Enfin pour ma part, j'avais honte. Je ne voulais pas les montrer à certaines personnes, parce que je ne voulais pas leur faire du mal. Je savais bien que c'était une erreur. Mais quelqu'un avait-il un autre remède ?


    Quand plus personne au fond ne veut vous écouter, parce que votre folie approche leur esprit d'un peu trop près, quand sans cesse les personnes concernés mentent et montent une image innocente et parfaite contre vous, qu'ils trouvent toujours le moyen de vous faire culpabiliser, qu'ils disent toujours dans votre dos ce que d'autres entendent et vous répètent ensuite. Dans ces cas là, y'a plus qu'à se pendre. C'est un cercle vicieux. Mêlé de manipulation, de mensonges ... une volonté de vouloir vous ignorer jusqu'au bout, de vous faire vous sentir totalement inexistante. Ou au contraire vous adresser des paroles ou des regards qui disent d'une façon déroutante qu'ils pensent n'avoir rien à vous dire, n'avoir rien à se reprocher, n'avoir rien à voir avec toute cette histoire.


    Alors qu'au fond ... ils savent bien ... et d'ailleurs même tout le monde sait. Mais personne ne dit rien. Personne n'ose y mettre son nez, ou alors prennent partie pour ceux qui apparemment sont heureux. Ils ne prennent pas la tête, eux !


    Et les seuls qui veulent encore s'approcher de toi sont les premiers à recevoir critiques, jugements, insultes, coups bas, moqueries ... qui voudrait souffrir pour pouvoir approcher la bête noire ?


    Très peu. Pratiquement personne. Et même quand tu vois ce que les autres doivent subir pour te cotoyer ... tu renonces. Tu te détournes d'eux. Tu ne veux faire souffrir personne hormis ceux qui t'ont plongé dans cet état et s'en foutent littéralement que tu existes encore ou pas. Tu te refermes sur toi-même, tu ne sais plus à qui faire confiance. Tu ne sais plus qui parle dans ton dos. Tu ne sais plus à qui tu peux te confier car tu les entends plus loin répéter tes anciennes paroles et s'en moquer. Te tourner au ridicule.

    Alors au fond se scarifier était pour moi une manière de penser à autre chose. Ou de marquer les jours d'une cicatrice.



    Commentaire de lunastrelle (19/01/2008 18:00) :

    Ils se moquaient de ça parce que tu avais peur... C'est bête à dire mais c'est vrai... Il fallait bien qu'ils se trouvent une victime, ils s'ennuient sinon... *Rien d'autre à dire sur le sujet* Si j'avais pas laissé quelques plumes dans cette histoire en me battant à tes côtés, j'aurai regretté toute ma vie de ne pas avoir ouvert les yeux sur eux...


    Commentaire de Aud* (19/01/2008 18:44) :

    C'est une histoire passée, mais je ne comprends toujours pas pourquoi cette méchanceté. Ma fois tant pis, aujourd'hui je ne sais pas s'ils ont tiré plus de leçons que moi sur cette histoire.


    Commentaire de dark angel (23/01/2008 23:43) :

    j'ai lu ton journal en entier (enfin ckil y a écrit sur cette page), je ne sais pas si tu vas me reconnaitre, enfin j'éspère ke non, bref, ce ke je voulais dire c ke j'admire ce ke tu es, tu es une personne bien , je te connais plus ke tu crois, je suis passée par tout ça moi ossi, et je ne m'en suis pas encore sortie, la seule difference c ke je vis dans un pays arabe, et les gens ne se comportent pas ici comme ils se comportent chez vs, ils sont plus compréhensibles, y a pas de clan, les gens populaires, les moins, les ringards...et toutes ces differences ki ne veulent rien dire!! les chagrins ici ça se respectent et tt le monde essaie d'aider, enfin je voulais te dire ke c un passage, en klk sorte obligatoire, y a cx ki resistent et continuent à se battre, et cx ki baissent les bras, comme moi cette nuit, je decide de kitter ce monde, vers une vie pas surement meilleure, mais differente...


    Commentaire de Aud* (25/01/2008 03:02) :

    Si, je me souviens de toi, Dark Angel. Je suis même surprise de te voir passer ici, et ça me fait très plaisir et en même temps je ne sais pas réellement quoi te répondre. J'ai perdu pour un temps l'allégresse de mes mots-mouchoirs, ceux que j'adressais pour consoler et encourager, mais sache que j'espère que tu te relèveras. On est fort après tout. Et puis demain tourne la page d'hier. Tu peux y écrire ce que tu veux. Rien n'entâchera demain si au fond de toi tu veux vivre le meilleur. Gros bisous miss.


    Commentaire de Pierre (21/02/2008 21:20) :

    Tu as su te relever, peut-être traînes-tu encore un peu derrière toi les chaînes qu'on t'a passées autour du cou et des bras. Ces chaînes-là ne venaient pas de toi, elles t'ont frappée beaucoup plus fort qu'un autre puisque tu n'étais pas en phase avec ce monde, aujourd'hui tu es, simplement, tu es toi et les autres ne sont que semblables ... Ta différence était ta fragilité, aujourd'hui c'est plus que ça ... Garde la tête levée, tu pourras voir ailleurs. Garde les yeux ouverts, tu pourras te découvrir pleinement ... Amicalement, Pierre.


    Commentaire de Aud* (22/02/2008 13:26) :

    De belles paroles Pierre ... merci beaucoup pour ton passage ici. Je t'embrasse fort et te remercie pour ton amitié.





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